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Me and my cowboy
26 avril 2011

D'un week-end ensoleillé

Samedi, je n'ai pas entendu parler de toi jusqu'au SMS de fin d'après-midi qui me disait que tu partais.

Chouette, si tôt ?

On a parlé des heures. Curieux comme l'ami en toi explore des pans très intimes de mon histoire familiale. J'en ai les larmes aux yeux, à chaque fois. Mais ça fait du bien. Et toi aussi, je crois, ce que tu me dis de ce que tu vis te fait du bien. Tant mieux.

Tu me glisses des trucs qui me font rigoler. Que tu parlais de certains de mes gadgets de cuisine à ta mère qui en est friande, que "du coup" tu lui as parlé de moi (!!! t'aurais pu dire que tu les avais vus à la télé). Qu'une mère étant une mère, ça t'a valu plein de questions. Genre. Pourquoi tu te mets en situation qu'on te pose des questions auxquelles tu vas devoir remuer des choses encore pour répondre, hein ? Que d'ici quinze jours, j'aurais peut-être une surprise à laquelle tu n'as pas pu résister, mais que tu n'es pas sûr d'avoir.

On parle de vacances, tu me proposes un week-end en bateau avec ton père. Je rigole en disant que vu son mode silencieux, au moins là, tu n'auras pas de questions. Tu me dis que si je suis à bord, si, il y en aura, des questions.

Film. Moi moins proche. Toi qui vient au contact. Et j'ai été garce avec toi. A t'arrêter, à enlever ta main dès que tes doigts bougeaient un peu. A revenir à du très très sage. Mais petite sieste après. Sans les mains, mais j'ai collé mon dos à ton ventre pour faire les cuillers, après.

Tonnerre. Je te propose l'asile, que tu refuses.

Echanges de sms où je te dis que tu devrais me faire une dissertation sur pourquoi rentrer dans des conditions pareilles alors que je suis sage comme une image. Tu me dis que c'est sans doute pour rester sage comme une image. Te réponds qu'à défaut de te dire d'aller agiter tes neurones, tu ferais bien de léguer ton cerveau compliqué à la science.

Lendemain, petite marche arrière : c'est une limite (que je comprends !), pour toi, comme les doigts dans la bouche pour moi.

 

Dimanche.

Tu bougonnes sur un boulot qu'on t'a demandé à envoyer dans un pays où les gens travaillent à Paques. Je te dis que finalement, je n'ai pas cédé à l'appel du jeune homme du bord de mer, que je suis à Paris : une récré ? Oui. Dis-tu. On s'échange des considérations sur tes galères et mon dimanche bucolique parisien. Je fais une sieste dans un parc, tu m'appelles, juste pour un coucou.

Puis on se retrouve. Longue balade. Apéro. Tu sembles un peu triste, ce boulot pour lequel tu as la nuit à passer, ou presque. Et tu me regardes, comme avec une question. Alors c'est moi qui te prends la main. Que tu ne lâches plus beaucoup.

Encouragement sur ta nocturne.

 

Hier soir. Encore une quarantaine de messages. Ton téléphone est en train de lâcher. Mais pas sans m'embrasser avant.

 

Suis désolée de souffler un peu le chaud et le froid pour toi. L'amie est heureuse de partager tous ces moments avec toi. L'amoureuse fait gaffe à elle. Et se paye aussi un petit plaisir de te suggérer tout ce que tu regretteras quand un autre entendra la petite voix qui lui dit que c'est moi.

Parce que tes salades, je ne les achète toujours pas. Trop d'incohérences. Trop de tentations de ton côté aussi. Mais je ne t'espère plus.

 

 

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Commentaires
A
Photo de Richard Prince, le roi des cowboys tout nus et des infirmières masquées ! (Me doutais que ça te ferait marrer, tiens !)
H
Woh pinaise la photo de la bannière !!! mouahahaha :D
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