Mon o rayé
Hey, cowboy de pacotilles, de kermesse d'école, avec ton faux cheval et ton chapeau,
Il s'est passé un truc étrange la semaine dernière. Selon ma grande formule consacrée quand je fais des stats de bureau, c'est l'heure où les chiffres parlent.
Et ils ont parlé. D'un ridicule pourcentage est né la "redécouverte" de quelqu'un avec qui on se tourne un peu autour, en tout cas il me semble, avec la curiosité de qui est l'autre et le flair à se chercher des familiarités. Ca met du doux au coeur.
Et je te regarde et je me dis que non, tu n'as pas les moyens de me rendre heureuse. Je te le dis. Et que pour moi, sans que ça change la profondeur de ce que je ressens, ça en change la forme. Tant mieux. Ca va tout rendre plus simple. On peut faire les polochons géants.
Ta réponse disait : "je ne crois pas que ça soit si simple". Tu avais une toute petite mine pour notre ciné du dimanche. Après le concert où je n'ai pas voulu aller manger avec toi après.
Et ce matin sms d'encouragements à la reprise, c'est rare que ça soit toi qui prems.
Ca me fait sourire. Mais pas palpiter. Je ne te fais plus confiance pour ça. Ca ne marche plus de tirer un coup sur la laisse.