L'humour qu'il me faut

Ah oui, il m'en faut de l'humour. Pour prendre bien ce que tu dis des autres. Tu t'étonnes de mon admirateur éperdu, disant que "quand on décide de tomber amoureux" (intéressant, ça se décide, donc ?) il faut parfois du temps pour faire coller l'image idéale à l'image réelle (ah bon, c'est pas une affaire de petites voix dans la tête, finalement ?) et qu'en gros, tu le trouves bien prompt à s'emballer.

Lui doit t'envier ces privautés. Moi j'aimerais qu'il te transfère son engouement. Et toi ? Ben toi.

Tu aimes ma cuisine et mes blablas, mes rires et mes câlins. Tu passes de bons moments (très).

Et tu t'en vas en m'embrassant le front, les yeux, après m'avoir tenue dans tes bras des heures, et tu trouves ça très normal.

Mais t'as dû en baver un peu, quand même, des mes postures faussement innocentes, de l'extrème proximité entre tes doigts et des morceaux de mon anatomie qui plaisent aux mains des garçons. Tant pis pour toi.